Révélation

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Dimanche, Juin 1, 2025

Huile essentielle Ciste ladanifère, Yoga, thérapies Esséniennes

Le Ciste ladanifère, Cistus ladaniferus, est un arbuste typique du bassin méditerranéen, aussi appelé fleur de la garrigue. En été, lorsqu’il fait très chaud, il sécrète naturellement une gomme protectrice, véritable trésor aromatique. Il s’élève entre 30 cm et 1 mètre, et offre des fleurs aux cinq pétales éphémères qui ne durent qu’un jour. Son parfum est à la fois ambré, musqué, épicé et doux, une senteur qui réchauffe.

Depuis l’Antiquité, le Ciste était utilisé dans les rituels sacrés par les Égyptiens et les Hébreux. On le retrouvait dans des baumes de soin et des préparations destinées à la beauté. Son parfum, disait-on, aidait à se relier à sa dimension spirituelle, favorisant la compréhension de son parcours de vie.

L’huile essentielle de Ciste, Cistus ladaniferus, libère la vision des choses et permet de les considérer d’une manière nouvelle, plus large, plus globale. Il apporte chaleur et soutien à celles et ceux qui, après un choc émotionnel ou une épreuve, se sentent vides ou gelés à l’intérieur. Que ce soit par l’huile essentielle ou l’hydrolat, son énergie invite à une exploration intérieure. Elle éclaire les schémas répétitifs, aide à comprendre les réactions face aux épreuves, et soutient ceux qui souhaitent avancer avec plus de compréhension.

Sur le plan subtil, il est dit que certaines blessures émotionnelles peuvent rester "ouvertes", même après de nombreux efforts de transformation personnelle. Le Ciste agit, même en dehors de la conscience, pour aider à dissoudre ces blocages profonds. Il accompagne les processus de guérison intérieure, soutient la cicatrisation des blessures anciennes et libère les mécanismes autodestructeurs. Il invite à se relier à plus de foi, de discernement et de stabilité émotionnelle. Il est aussi un allié en période de stress, face à l’impatience ou lorsque surgissent des besoins de contrôle ou de reconnaissance.

Sur le plan physique, son usage externe est précieux. Appliqué pur, il peut arrêter une hémorragie légère. Il nettoie, raffermit, régénère et apaise la peau. Son action est bénéfique en cas d’herpès, d’acné, de rides, de pores dilatés ou de dermatoses. Il est également recommandé en cas de coupures, de saignements de nez ou de règles abondantes.

Soins esséniens

Dans l’approche essénienne, on parle de fuites énergétiques lorsqu’une expérience, souvent non digérée sur le plan émotionnel, continue à drainer notre vitalité, parfois de manière inconsciente. Cela peut être temporaire, comme après un réveil difficile ou un petit choc, mais si la blessure est plus profonde, traumatisme physique, accouchement éprouvant, opération mal vécue, ces "ouvertures" dans le champ subtil peuvent persister.

Elles se manifestent alors par des symptômes discrets mais parlants : vertiges, nausées, sensation de "flotter", difficulté à être vraiment présent, maux de tête. Le Ciste ladanifère, par sa capacité à refermer les plaies énergétiques, est une plante précieuse dans les soins de recalage des corps subtils. Il agit comme un baume d’unité apportant chaleur. Il soutient aussi les processus de révélation.

Rituel de révélation (40 jours)

Un rituel simple, à faire le soir pour prendre conscience de sa mémoire cognitive, de ses mécanismes profonds et de sa manière d’appréhender les expériences :

  • Appliquez une goutte d’huile essentielle de Ciste entre le nez et la lèvre supérieure, et une autre sur le troisième œil.
  • Avant de vous endormir, répétez 7 fois le mot : révélation.
  • Le matin, vous pouvez noter vos rêves.

En cas de saignements abondants

Pour accompagner les troubles liés à des menstruations abondantes, deux options sont possibles :

  • Par voie interne : ingérer 1 goutte d’huile essentielle de Ciste, 3 fois par jour avant les repas, pendant 40 jours.
  • En cure douce : utiliser l’hydrolat de Ciste : 1 cuillère à soupe dans 1 litre d’eau, à boire tout au long de la journée, pendant 40 jours.

Quand le Ciste chuchote à l’âme

Corynne Erard-Spera – mai 2025

Petite histoire pour cheminer en dehors des sentiers battus

C’était un jour de printemps au cœur de l’Espagne. Le soleil déjà chaud semait sa lumière sur le paysage. En rêvassant, je m’arrête un instant sur un chemin sec et poussiéreux. Mon regard alors attiré par un buisson éclatant, couvert de fleurs.

Je m’en approche, intriguée. L’une d’elles me saisit : blanche, nacrée, immaculée. En son centre, un disque jaune, un petit soleil, entouré de quatre éclats rouge sombre, des gouttes de sang figées. Mon cœur se serre, je reste alors le souffle coupé.

Puis vient l’odeur. Puissante, enveloppante, presque entêtante. Il y a comme une urgence. Une explosion de mille étincelles dans mon esprit bousculé. Quelque chose s’aligne alors, en profondeur.

Je cueille délicatement une feuille du buisson. Elle colle à mes doigts, saturée de résine. L’arôme devient encore plus intense. Mon attention se porte à nouveau vers mon corps, mon bassin, mes pieds. Je me sens ancrée. Présente. Reliée.

Sous la plante de mes pieds apparaissent deux vortex sombres, deux trous noirs en mouvement qui lentement se teintent de rouge. Et soudain, une fleur de Ciste lâche son pollen d’or, emporté par le vent qui s’est levé. Des étincelles de lumière qui irradient.

Mes sens explosent. Mon corps tremble, les émotions affluent. Ambivalence, c’est dense et léger à la fois. Un trouble que je ne parviens pas à nommer se diffuse en moi.

Puis, la paix s’installe. Une douce vague de larmes me monte aux yeux. Enfin, une joie débordante me gagne. C’est de la magie. Quelques mots surgissent de mon esprit ; Mon âme agit. Un mot s’impose alors : Agir. Mobiliser mes forces. Mes ressources intérieures.

À cet instant précis, je ne peux plus l’appeler le Ciste, mais la Ciste. Elle devient celle qui assiste, la guérisseuse. Celle qui aide à intégrer l’Ombre pour révéler la Lumière en soi. Permettant au sang comme à l’énergie de circuler avec fluidité, ni trop ni trop peu !

Une verticalité s’impose. Je reçois un message : « Les symptômes aigus, on les accompagne. On ne les combat pas ! Quand la chronicité s’installe, je resserre les champs d’énergie. Je vais à la rencontre de la maladie. Je détoxique. »

Alors, mon imaginaire s’ouvre et me révèle ceci : Elle est la sorcière en chacun de nous. La guérisseuse. Elle vient me parler du lien que nous entretenons tous avec ce passé oublié.

Lorsque l’Inquisition, entité de pouvoir, entreprit de purifier par le feu ce qu’elle nommait hérésie - en réalité, une tentative d’éteindre le Féminin sacré en chacun - elle n’imaginait pas que la force de la Ciste survivrait.

Oui, femmes, hommes et même parfois enfants ont été brûlés. Et même si aujourd’hui, nous honorons surtout la mémoire des femmes, tous, d’une manière ou d’une autre, ont incarné cette lumière persécutée. Rendons leur grâce.

Et pour cela, la Ciste est encore là.

Sa force a traversé les siècles. Elle s’est glissée au cœur des églises, des chapelles, des abbayes, des cathédrales.

Je me vois soudain transportée dans ces lieux. Un encensoir oscille, libérant une épaisse fumée. Prêtres et prêtresses, visages flous et familiers défilent. Je souris intérieurement.

Oui, elles sont encore là, Ils ont bien tenté de les effacer… Mais le feu des bûchers n’a jamais pu éteindre leur flamme. La Ciste veille.

Leur présence continue d’agir, silencieuse et puissante. Elles nettoient, purifient, fluidifient. La Ciste opère. Les lieux. Les corps. Les âmes. La Ciste libère

Et les ténèbres, peu à peu, se dissolvent, laissant la lumière reprendre sa juste place.

Inspiration

Guérir avec l’aromathérapie, l'hydrolathérapie, Lydia Bosson

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